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Gérer une activité indépendante : le guide

Lorsqu’on se lance dans une activité indépendante, quel que soit notre domaine, c’est surtout parce qu’on a envie de pouvoir gérer son emploi du temps et son travail soi-même. On effet, le freelance aura le pouvoir d’organiser sa journée de travail comme bon lui semble.

Mais malgré ce que la plupart pensent, ce n’est pas toujours facile de gérer son activité. Il faut faire face à beaucoup de problématiques : la recherche de mission, l’établissement d’un contrat, l’organisation du temps, etc. Pour réussir, vous devez donc vous baser sur les conseils dans cet article.

activité indépendante

Gérer son activité seul

Trouver des missions freelances

Comme c’est un non-salarié, le travailleur indépendant doit trouver lui-même les missions à accomplir. Pour cela trouver des missions très rapidement, la plupart des freelances comptent donc sur le pouvoir de la toile.

En effet, plusieurs sites permettent de mettre en relation les freelances et les donneurs d’ordre. Ces derniers fonctionnent généralement sur deux bases de données. La première est les CV de freelances, catégoriser par profession. La deuxième est les missions des donneurs d’ordre.

Les sites peuvent avoir plusieurs principes de fonctionnement. Certains sites demandent de l’argent pour avoir accès aux coordonnés des clients, d’autres sont totalement gratuits. Certains sites unissent les CV et les missions sur une même thématique professionnelle.

Vous retrouverez dans certains sites des rubriques spécialisées pour les travaux freelances. C’est assez intéressant de s’inscrire sur ces sites lorsque vous travaillez en votre propre nom.

La création d’un site internet est aujourd’hui un point indispensable, car il constitue une vitrine sur son travail. Vous devez penser à référencer votre site pour apparaître en bonne place sur les résultats des requêtes dans les moteurs de recherche. Dans votre site, vous pouvez mettre toutes les informations qui vous concernent ainsi que les missions que vous avez déjà effectuées.

Le travailleur indépendant peut aussi compter sur ses propres réseaux. Vous pouvez par exemple joindre un réseau professionnel de freelance. Ou utiliser les réseaux sociaux professionnels pour se faire connaître.

Rédiger un contrat de freelance

À l’inverse des salariés ayant un contrat de travail, le travailleur indépendant doit négocier son contrat de mission avec chaque client. Selon les liens établis, le domaine professionnel, les habitudes du client, les freelances peuvent choisir de travailler avec un contrat oral ou écrit.

Après quelques rendez-vous sur la façon dont le travail se déroulera et un accord sur la tarification, le client prend la décision de vous confier une mission en freelance. S’il ne fait pas une remarque sur l’envoi d’un contrat, c’est qu’il souhaite travailler sous la forme d’un accord verbal. Pour éviter les éventuels problèmes, vous devez mettre par écrit, sous forme d’un e-mail la nature du travail, le délai de réalisation ainsi que le prix.

Les entreprises ou les clients qui travaillent fréquemment avec des travailleurs indépendants ont déjà sous leurs mains quelques modèles de contrats. Ces contrats sont nécessaires pour mener à bien une mission. Avant de travailler, vous devez donc signer un exemplaire de contrat. À l’intérieur de celui-ci, vous pouvez trouver des clauses plus spécifiques.

Comme le travail se fait en indépendant, vous n’avez aucun lien de subordination juridique à l’égard du donneur d’ordre. Vous devez donc apprendre à négocier votre contrat, car le client ne peut ni imposer des horaires de travail, ni un statut particulier, ni des directives de réalisation de travail trop difficile.

Facturer les missions

Le travailleur indépendant pourra choisir entre deux modes de facturations : la facturation au temps passé et la facturation au forfait. Pour faire le bon choix, vous devez comprendre le fonctionnement de chacun d’entre eux.

De nombreux travailleurs indépendants mettent en place une tarification à l’heure ou au jour. Cette première forme de tarification au temps passé leur offre, après évaluation du temps nécessaire pour réaliser une mission, de fixer une évaluation tarifaire.

Toutefois, ce n’est pas toujours facile de déterminer le temps exact nécessaire pour la réalisation d’une mission. Le travailleur indépendant peut donc proposer à son client d’être averti, quand il passera au-delà d’un certain montant de facturation.

Certains travailleurs indépendants décident également de facturer les clients au forfait. Cela signifie qu’ils fixent un mentant global pour une tâche spécifique. Ce type de facturation est particulièrement adapté aux freelances qui font les mêmes tâches répétitivement.

Gérer les obligations comptable

Les obligations comptables d’un travailleur indépendant se fixera en fonction du statut juridique qu’il a choisir. Quand le freelance travaille sous le statut de profession libérale, les obligations comptables sont très simples. Elles dépendent du régime fiscal. Si c’est un régime fiscal micro-entreprise, le freelance doit tenir un livre-journal. Si c’est une déclaration contrôlée, le freelance devra, en plus de la tenue d’un livre-journal, tenir une comptabilité de trésorerie.

Le freelance qui opte pour un statut d’entrepreneur ou gérant de société a des obligations comptables un peu plus complexes. Il doit par exemple tenir des journaux d’achat, de vente, de banque et d’opérations diverses.

La comptabilité d’un travailleur freelance choisissant le statut d’auto-entrepreneur est minime. Les obligations sont celles d’un régime fiscal de micro-entreprise. Mais il doit également tenir un livre-journal, qui mettra par écrit les détails de ses recettes, soit les factures qu’il établit.

Assurer son travail

La gestion des activités d’un travailleur indépendant doit passer par le respect des obligations de comptabilités et la souscription à une assurance professionnelle, parfois obligatoire dans le cas de certaines professions.

En effet, le freelance qui travaille à son domicile depuis son ordinateur personnel est couvert par l’assurance à responsabilité civile habitation. Toutefois, le travailleur indépendant peut également avoir d’autres assurances, notamment s’il travaille chez le client.

Entre autres, le travailleur indépendant doit souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle ou RC Pro. Ce dernier couvrira le freelance en cas de dommages corporels ou matériels qu’il peut provoquer sur une tierce personne. Il peut donc couvrir les dommages et les conséquences pécuniaires liés aux matériaux du client, aux pertes de données et aux dysfonctionnements matériels électrique et électronique.

Mais faites attention, car l’assurance responsabilité professionnelle ne couvre pas les dommages liés à la rupture ou l’annulation du contrat, la divulgation de secrets professionnels, la publicité mensongère, la concurrence déloyale, les retards dans la livraison des fournitures d’une prestation.

Certains travailleurs indépendants seront aussi dans l’obligation de souscrire à une assurance de responsabilité professionnelle. C’est le cas par exemple pour les professions médicales et paramédicales, comme les infirmières libérales.